Immobilier

Immobilier de montagne : faut-il investir ?

Tout comme les résidences secondaires à la mer, le chalet à la montagne pose question. Faut-il passer à la vitesse supérieure et acheter pour y vivre une partie de l’année ? Investir pour louer uniquement ? Ou continuer à louer occasionnellement pendant l’année ? Quelle est la formule la plus rentable ?

Alpes du Nord : la région des gros budgets

Si vous visez l’immobilier de luxe en montagne, les Alpes du Nord sont réputées pour être le massif le plus cher (source : MeilleursAgents), avec un prix moyen de 5 026 €/m² à la vente.

Les trois stations de ski les plus luxueuses sont généralement très prisées par les investisseurs étrangers ou les Parisiens. Les biens qui y sont situés se vendent entre 5 000 et 16 000 euros le mètre carré.

Loin en tête du classement, Val d’Isère est la favorite des Britanniques, suivie par Courchevel. Même en visant la station la moins chère de ce top 3, louer un appartement à Méribel restera plus rentable le temps d’une saison touristique.

Une évolution des loisirs et des besoins

Il y a quelques années, on pouvait se contenter d’un studio pour toute une famille ; la majeure partie des journées à la montagne se passent de toute façon dehors, donc nul besoin d’avoir beaucoup d’espace.

Or, ce constat a changé. Avec les mutations de l’offre d’hébergement, les vacanciers réévaluent leurs critères de confort et donc de logement. Ils vont donc plus naturellement se tourner vers de la location d’appartement entier à Valmorel par exemple que vers un studio ; plutôt vers un hôtel 4 ou 5 étoiles tout confort qu’un hébergement standard pour avoir une multitude de services sous la main, etc.

Les impacts financiers d’un investissement à la montagne

Sans compter la fonte de l’apport que l’on met en cas d’investissement immobilier, ce type d’investissement engendre d’autres frais ou profits qu’il est intéressant d’avoir en tête :

  • les frais d’entretien : un chalet, une maison ou un appartement à la montagne s’use à cause des conditions climatiques extrêmes ! Mais c’est aussi des impôts supplémentaires, des charges et de petites dépenses régulières pour garder le bien en bon état ;
  • une rentabilité peut-être pas si évidente : même si l’on a investi dans l’une des stations de ski les plus réputées de France, on ne contrôle pas le taux d’enneigement ou d’ensoleillement ! Impossible de savoir si la saison suivante sera favorable aux stations balnéaires ou à la montagne ;
  • des avantages fiscaux en cas de location, grâce à la réduction d’impôt Censi-Bouvard (en louant en meublé non professionnel) par exemple.

La décision vous appartient désormais !