Technologie

La voiture sans chauffeur de Google

Dans l’époque où nous vivons, les voitures sont totalement autonomes et peuvent se conduire toutes seules. Du moins, c’est l’objectif que Google entend poser pour les années qui suivent, avec notamment sa voiture sans chauffeur baptisée Google Car. Depuis 2010, le géant de Mountain View a en effet développé un système de pilotage automatique pour automobile. Son ambition est de concevoir une voiture qui n’aura pas besoin d’être piloté par un chauffeur, mais qui sera capable de s’autoconduire. Un projet très ambitieux et qui a déjà récolté ses premiers fruits pour ses nombreuses années d’élaboration. Le développement qui suit vous dira un peu plus à ce sujet.

La Google Car : comment fonctionne-t-elle ?

Le fonctionnement des voitures sans chauffeur de Google repose sur un mécanisme plus ou moins complexe. Ces voitures s’appuient pour la plupart sur des technologies de pointe. Mais elles dépendent encore largement de l’humain et de son intelligence dans leur conception. En effet, au début de leur conception, ces voitures autonomes étaient toujours accompagnées de chauffeurs qui pouvaient reprendre le contrôle à tout moment. C’était seulement à partir d’un certain niveau d’élaboration qu’elles aient reçu la pleine capacité de se conduire toutes seules. D’ailleurs, cette capacité repose sur l’utilisation des technologies ultras sophistiquées suivantes :

  • Un Lidar ou télédétection par laser : il s’agit d’un capteur multidirectionnel rotatif. Il a une portée de 60 mètres et plus et permet de produire d’une carte détaillée en 3D de ce qui entoure la voiture.
  • Un capteur de mouvement : cet accessoire qui s’installe au dessus de la roue arrière gauche est nécessaire pour la mesure et l’enregistrement des mouvements réalisés par la voiture. C’est en effet un excellent outil de géolocalisation pour elle.
  • Une caméra : elle sert à la détection des feux et des différentes signalisations que la voiture rencontrera sur la route. Mais ce n’est pas tout, grâce à elle, la voiture peut également reconnaître facilement les divers obstacles mobiles. C’est pourquoi elle est placée à côté du rétroviseur intérieur afin qu’elle puisse bien cadrer tout le paysage.
  • Un radar : son rôle est de déterminer la distance qui se situe entre la voiture et les objets. Ce qui permet à la voiture de s’adapter à toutes circonstances qui peuvent survenir sur la route.

Une fois combinées, toutes ces technologies contribuent à faire fonctionner les voitures sans chauffeur de Google. Mais la firme continue encore aujourd’hui à les mettre au point.

De tests assez concluants et une liberté de circulation sur la voie publique

Afin de tester les évolutions de ses voitures sans chauffeur, Google a déjà procédé à quelques tests. Certains ont été opérés sur des pistes privées (dans le Nevada et en Californie) et d’autres dans les routes publiques californiennes (été 2015). Après ces tests qui ont été globalement concluants, ces petites voitures électriques et autonomes de Google parcourent aujourd’hui les routes de Silicon Valley à Mountain View (Californie). Néanmoins, pour des raisons de sécurité, leur vitesse maximale est encore limitée à seulement 40 km/h et elles ne sont pas encore disponibles pour le grand public. En effet, la commercialisation des Google Car est prévue pour l’horizon 2020. Jusqu’à l’arrivée de cette date, les ingénieurs de Google travaillent encore pour améliorer leur comportement.